À L’OMBRE DE LA MONTAGNE
À L’OMBRE DE LA MONTAGNE, 2024
Dessins sur bois dorés À L’OMBRE DE LA MONTAGNE 2023-2024, 22 X 30 CM.
Produits en résidence artistique à galerie Nota Bene, Cadaqués, Espagne.
Projet soutenu par Catherine Skira, mécène. © Elvira Voynarovska, ADAGP 2025
Née d’une résidence à Cadaqués, la série À l’ombre de la montagne prolonge une recherche amorcée en 2021 avec Painting with Broken Tiles, une exploration des fragments de céramique recueillis sur les rivages du village et réinvestis comme autant d’artéfacts du passé. Ce nouveau cycle poursuit la réflexion sur la relation de l’humain aux éléments naturels, à travers une pratique lente et méditative développée au cœur de la basse saison, lorsque le village se vide et que le temps s’étire.
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À L’OMBRE DE LA MONTAGNE, 2024
Née d’une résidence à Cadaqués, la série À L’OMBRE DE LA MONTAGNE prolonge une recherche amorcée en 2021 avec PAINTING WITH BROKEN TILES, une exploration des fragments de céramique recueillis sur les rivages du village et réinvestis comme autant d’artéfacts du passé. Ce nouveau cycle poursuit la réflexion sur la relation de l’humain aux éléments naturels, à travers une pratique lente et méditative développée au cœur de la basse saison, lorsque le village se vide et que le temps s’étire.
À Cadaqués, la montagne est omniprésente. Elle cerne le village de ses collines sombres et crée une impression d’isolement, presque insulaire. Sa présence douce et protectrice devient symbole : métaphore du refuge, de l’ancrage et d’un état de sérénité. C’est à l’ombre de cette montagne que se déploie un ensemble d’œuvres peintes et dessinées, conçues comme autant de lieux de contemplation.
Les compositions, réalisées sur panneaux de bois dorés ou sur papier, associent peinture et dessin dans un même élan. Le travail du trait, précis et répétitif, devient un rythme intérieur, une forme de méditation. La lenteur du geste ouvre un espace mental où la forme se révèle, épurée, essentielle. L’emploi de pigments métalliques (dorés, argentés, noirs), traduit le dialogue constant entre ombre et lumière, et restitue à la surface la vibration d’un paysage intérieur.
En évoquant à la fois un lieu réel et un territoire imaginaire, À L’OMBRE DE LA MONTAGNE interroge notre rapport au vivant et à la contemplation. Chaque œuvre, par son économie de moyens et sa lumière propre, invite à une expérience silencieuse et introspective, où le regard se fait refuge.







