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    POTAMIA

    POTAMIA, 2022

    Dessin à l’encre et crayon argenté sur papier,
    Tailles variables 76 X 112 cm. / 110 X 132 cm.


    Résidence artistique à La Chapelle Saint-Antoine sur l’île de Naxos en Grèce.

    La recherche POTAMIA, développée au sein de la résidence La chapelle Saint-Antoine à Naxos dans les Cyclades, est issue d’un questionnement plus large sur le rituel de l’eau au sein d’une architecture. Ainsi les dessins aux formes organiques et reflets argentés rejoignent un corpus d’oeuvres multidisciplinaires, tels que ONDES 2022, sculpture en pierre de taille, EAUX VIVES 2022, série de photographies argentiques, qui explore l’élément naturel de l’eau, les cérémonies et rituels ainsi que les objets contenants l’eau au sein des espaces «sacrés». 

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    POTAMIA, 2022

    La recherche POTAMIA, développée au sein de la résidence La chapelle Saint-Antoine à Naxos dans les Cyclades, est issue d’un questionnement plus large sur le rituel de l’eau au sein d’une architecture. Ainsi les dessins aux formes organiques et reflets argentés rejoignent un corpus d’oeuvres multidisciplinaires, tels que ONDES 2022, sculpture en pierre de taille, EAUX VIVES 2022, série de photographies argentiques, qui explore l’élément naturel de l’eau, les cérémonies et rituels ainsi que les objets contenants l’eau au sein des espaces «sacrés». 

    Les formes doubles soulignées par deux formats qui composent chacun des dessins renvoient aux références multiples. D’une part inspirés par les vaisselles cycladiques doubles, activé lors des rites, tels que le kandila, un contenant de liquides en marbre, suspendu par quatre tenons percés. D’autre part la dualité des volumes, se réfère aux bénitiers des églises, majoritairement baroques, créés à partir d’une forme de coquille, ou utilisant directement la coque de l’animal bivalve tridacne géant, en guise du contenant d’eau bénite. Une partie de la recherche attire l’attention vers cette forme double d’une coquille ouverte, qui symbolise la complémentarité, l’équilibre et l’union. 

    Le traitement du dessin en lui-même renvoie à l’idée de l’eau. Les textures jouent avec la lumière en donnant du mouvement aux lignes et aux traits. Travaillées pour certains en deux temps, les formes ancrées aux teintes bleues profondes se laissent deviner à travers un maillage aux reflets d’argent, qui interagit avec la lumière. Le dégradé découle à partir des points de rencontre entre les deux formes symétriques et intensifie ce mouvement. Les reflets varient en passant des teintes argentées aux dorées voire cuivrées suivant le point de vue, rappelant ainsi l’iconographie traditionnelle des lieux de culte. 

    L’accrochage de l’exposition insiste sur le rapport intime qu’entretient l’architecture de la résidence avec l’élément de l’eau présent autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la chapelle. Les dessins entrent en dialogue avec le lieu par le biais du puits, élément architectural central, inclus au sein de la scénographie. POTAMIA aura pour vocation d’exprimer le vocabulaire formel développé en résidence au sein d’une sculpture de bénitier contemporain, pouvant accueillir de l’eau et être activé individuellement ou collectivement dans un rituel quotidien.

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