ARCHITECTURES DE TERRE
ARCHITECTURES DE TERRE, 2022
Installation d’un ensemble de 7 céramiques 300 X 300 cm.
Taille des céramiques variables, au maximum 45X45X45 cm.
Grès blanc, grès rouge, feuilles de palmier.
Produits en résidence artistique au sein du Musée Picasso d’Antibes.
Figures de terre, couleurs d’ocres et argiles locales, la constellation ARCHITECTURES DE TERRE, 2022 présente un ensemble de volumes dont les formes ou les matériaux proviennent de la terre. Les céramiques ont été conçues durant la résidence artistique de 3 mois au sein du musée Picasso d’Antibes durant l’année 2022. Le vocabulaire formel questionne les lignes de l’architecture circulaire et de l’ouverture, aux côtés des séries dessinées AUTOUR DU DÔME, 2022, MEULES, 2022, et CONTENANTS, 2022.
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Figures de terre, couleurs d’ocres et argiles locales, la constellation ARCHITECTURES DE TERRE, 2022 présente un ensemble de volumes dont les formes ou les matériaux proviennent de la terre. Les céramiques ont été conçues durant la résidence artistique de 3 mois au sein du musée Picasso d’Antibes durant l’année 2022. Le vocabulaire formel questionne les lignes de l’architecture circulaire et de l’ouverture, aux côtés des séries dessinées AUTOUR DU DÔME, 2022, MEULES, 2022, et CONTENANTS, 2022.
L’ensemble s’intéresse à la notion du dôme et de la coupole, principes archétypes de la construction, à l’imbrication des formes dans leurs contre formes, au jeu du contenant et du contenu. Parmi ces principes primitifs et communs de la l’architecture naturelle, certaines céramiques explorent l’alliance du grès et des fibres organiques locales. La matière végétale du palmier, plus poreuse et légère, vient intégrer les volumes massifs et imposants des céramiques telle une membrane ou une seconde peau qui vient revêtir la structure.
La technique ancestrale du colombin utilisée pour monter les céramiques strate par strate, trouve une continuité au sein des dessins où la forme est donnée par un ensemble de traits répétitifs qui constitue une membrane protectrice, une seconde peau, tout autant que les feuilles de palmier tissées, qui enveloppent les céramiques.
Les méthodes artisanales des constructions en argile sont restées très primitives. Depuis des millénaires nous continuons à transmettre ces mêmes techniques, une constance qui nous ancre dans le réel, qui nous rattache à la terre. C’est ce processus hors du temps qui interpelle Elvira dans le travail avec la matière. Mis à part le côté pragmatique des matériaux, les oeuvres montrés pour la première fois lors que l’exposition DE LA TERRE, 2022 suite à la résidence artistique au sein du musée Picasso d’Antibes, dont Elvira à été lauréate en 2022, renvoie au sens symbolique de l’endroit d’où nous venons tous, à la fois partagé et personnel. Notre Terre commune, l’espace que nous partageons entre espèces, fait écho au patrimoine humain des architectures circulaires, semblables à travers le globe, qui ont inspiré la série. D’un point de vue individuel nous avons chacun notre propre terre, un ancrage dans le sol, notre lieu d’attache. Partant de cette affirmation les œuvres tentent de rentrer en communication avec ces les origines propres à chacun.
La scénographie de l’installation des sculptures imaginée par Jean-Louis Andral, conservateur des musées d’Antibes, insiste sur la relation entre la légèreté et le poids des formes. Après cette première exposition, la constellation des céramique à été montrée lors de la Biennale d’art et d’architecture du FRAC Centre-Val de Loire en 2022, au sein de l’exposition La tendresse subversive, aux côtés d’autres oeuvres dessinées de l’artiste tels que MEULE, 2022 et ANATOMIE DES CAVERNES, 2019 faisant partie de la collection du FRAC Centre depuis 2022. Durant cette dernière exposition au FRAC, l’installation à été particulièrement appréciée, en suscitant de nombreuses discussions autour de la notion de l’habitat et de la maison.